La classe a pour thème les langues, donc deux langues étrangères sont enseignées : l’anglais à raison de 4 h et l’espagnol à raison de 2 heures par semaine.
L’objectif général est de permettre aux élèves de s’ouvrir au monde, de découvrir d’autres pays, d’autres cultures, d’autres langues de façons variées. En conséquence, outre les cours traditionnels, plusieurs journées entières ou demi-journées seront consacrées tout au long de l’année à une pratique concrète des langues, une façon de « vivre en vrai » les langues apprises plus théoriquement en cours, ou même d’autres langues et d’autres cultures, plus ou moins éloignées des nôtres.
Toutes sortes de possibilité seront offertes en fonction du calendrier et des autres projets du collège. En voici quelques exemples :
° La Journée Européenne des Langues : visite d' intervenants suédois, hollandais, italiens, allemands, etc. qui répondent aux questions sur leur pays et surtout enseignent des mots, phrases...afin de pouvoir se présenter rapidement dans ces langues inconnues des élèves. Des saynètes sont filmées et photographiées et mises en ligne. Des posters sont créés pour décorer le réfectoire et un goûter européen est organisé en fin d'après-midi.
Tout ceci pourrait permettre de se décentrer de ses références habituelles : différent oui, moins bien non. Le rejet de la différence doit être un sujet de préoccupation, se décentrer de notre référence culturelle propre est important dans une société mondialement connectée.
Comme a écrit Marc Fumaroli, (de l’Académie française, agrégé de Lettres Classiques et professeur au Collège de France, in L’OBS du 28/05/2015) :
« L’apprentissage et la maîtrise » (d’autres langues, le latin et le grec dans cet exemple) « ouvrent aux jeunes esprits des perspectives dont les prive la culture exclusive de l’immédiat et de l’utile. L’étude du sanscrit ou du mandarin (ou de n’importe quelle langue étrangère aurais-je envie de rajouter…) en ferait autant. Messagères d’un monde lointain qui n’en était pas moins humain et reconnaissable pour tel, ces langues […] ouvrent l’esprit à la différence et à la ressemblance avec d’autres mondes que le nôtre. Nous voilà dotés, à partir de là, de l’expérience nécessaire pour prendre du recul sur notre propre actualité. Et pour aborder, avec sympathie de principe et distance critique, l’humanité d'aujourd’hui. En somme, les conditions préalables à l’exercice de la liberté d’esprit commencent à être réunies. »
Et pour conclure, plus simplement, on pourrait résumer ainsi le projet de cette classe :
« Apprendre pour comprendre, connaître pour aimer »
Mme Varela